Concours de poésie : suite

REVERIE


Oh! Laissez moi ! L’Aube ou les arbres pleurent de fines larmes

C’est l’heure ou la nuit dépose enfin les armes

L’heure ou la lune s’efface en un lointain croissant

La peine laisse place au jour, et les gens

Tournent comme les feuilles d’un automne naissant

Et le désastre est dans mon cœur saisissant


Le silence, s’écoule, monotone, le jour est là

Mais la nuit en mon cœur malgré le jour résonne

C’est un tambour de feu de sang et de larmes

Un chaos intime pour lequel nul gendarme

Ne peut intervenir pour faire fuir le malin

Et seul en ma demeure je souffre et ne suis qu’un


Tu me diras ma peine pourquoi tu m’aimes tant

Pourquoi de tous les hommes je suis ton prétendant

Le plus chéri de tous, moi qui suis ton élu

Pourquoi n’ai je pas le droit d’être un peu ému

Par un jour qui se lève, une feuille qui tournoie

Un automne de rêve, un sourire un émoi


Making of du roman collectif : Des Espoirs "générationnels"

La lutte de Jacob avec l'Ange, fresque d'Eugène Delacroix, 1961


http://tempoeroman.blogspot.com
http://tempoedialectique.blogspot.com

AGON /POLEMOS - PATHOS - POESIS - ETHOS - POLIS


"Ni rire ni pleurer, mais comprendre", Spinoza


*****


"Quand on n'espère pas, on ne rencontre jamais l'inespéré qui est inconnaissable et inaccessible"

Héraclite

"Tempo è galant'uomo"

Figaro, III, 5, Beaumarchais, Le Mariage de Figaro

*****


"Sans clefs, la grande armoire " ?

Rimbaud, "Les étrennes des orphelins", Poésies, 1870



"O Saisons , ô Châteaux !

Quelle âme est sans défauts ?"

"Honte", Poésies, Rimbaud, 1872


Poésie* : du grec "poiêsis" : création


[art du langage, visant à exprimer ou à suggérer quelque chose par le rythme, l'harmonie et l'image ]


"Le style, c'est l'homme même", Buffon


http://tempoepoesie.blogspot.com

http://tempoestyle.blogspot.com


"Amant alternae Camenae", Virgile


*****


Propositions de quatrièmes de couverture en Atelier de Théâtre de 3ème (2009-2010) :


Texte de Zeynep (actuellement en 2de) : Dominos


Première mise en scène de ce texte proposée au cours de l'atelier de 3ème , 2009-2010


"On aligne les pièces, l'une derrière l'autre, elles ne se touchent pas, ne se connaissent pas. Un simple geste, un petit coup de pouce, et voilà que tout commence. La première vacille, perd l'équilibre, tombe, la deuxième l'imite, le reste suit. La chaîne ne s'arrête pas, les chutes se succèdent, les pièces se touchent, se rencontrent. On perd le cours des événements, plus de début, plus de fin, juste une suite interminable. Si on en retire une, on change l'avenir, chaque pièce est unique, mais existe pour compléter le jeu."


Quatrième de couverture de Léa (actuellement en 2de) :

"Elle était belle à l'image du jour qu'elle ne voyait pas; ce jour dont la lumière s'affaiblissait, tandis qu'elle demeurait plongée dans l'obscurité. Mes yeux crevaient l'horizon, ainsi les siens attendaient mes paroles pour s'en faire une vision. Ma petite sœur, immense d'esprit. Le Destin lui avait ôté la vue; après l'avoir regardé de haut, elle avait saisi la plume de l'espoir pour tracer les grandes lignes de sa vie. Je la poussais dans le puits sans fond de l'imagination;je m'étais chargée de lui offrir l'or d'un monde rose que je faisais sien... Elle, me donnait l'espoir de son regard."



"On ne pense que par image, si tu veux être philosophe, écris des romans",

Albert Camus

http://tempoemythe.blogspot.com

http://tempoepoesie.blogspot.com

http://tempoestyle.blogspot.com

*****





"Le diable c'est l'ennui", Peter Brook





Lincipit et le chapitre initiatique de Quentin

Des espoirs

L'incipit :

Quand j'arrivai à la gare du Nord vers 8h du soir, un sentiment nauséeux s’empara de moi. J’avais une boule dans le ventre en revenant à Paris. J'espérais inconsciemment qu'il y aurait quelqu'un pour m'accueillir, j'avais toujours cet espoir illusoire. 
Et cette fois encore, avant de descendre les escalators pour attraper le métro, je me surpris à jeter un dernier regard circulaire au cas où il y aurait quelqu'un... C'était inutile… Mon père m'avait abandonné lorsque j'avais dix ans. Pourquoi ? Lui seul le savait! Et chaque fois que je pensais à lui: je recevais comme un gros coup de poing dans le ventre et j'avais l'impression de ne plus pouvoir respirer. Et dans les escalators ma valise pesait, à chaque fois, un peu plus lourd. Je m’engouffrai dans le métro 4, pour attraper la correspondance pour la ligne 2 à Barbès.
… /…

La confrontation :

Ce matin là, j’eus l'impression d'être tombé du lit, ou plutôt du fauteuil où je m’étais assoupi. J’ouvris les yeux péniblement, avant de regarder autour de moi. J’étais toujours dans ce hall d’hôpital où la police m’avait conduit la veille, sans grande explication. Une infirmière en blouse blanche, à l’air peu engageant se rapprocha de moi. « Si vous êtes réveillé, je vous y conduit », me dit-elle d’un ton si péremptoire que je ne songeai même pas à lui demander ni où, ni pourquoi. Je la suivis dans le dédale des couloirs de l’établissement ultra moderne. Un panneau indiquait les soins intensifs. Je croisai plusieurs personnes l’air triste ou abattu, tous, les traits tirés et l’œil sombre. L’infirmière frappa à la porte n° 487. Une voix masculine et assurée lui répondit d’entrer. Elle me fit pénétrer dans la pièce, referma la porte et me laissa seul avec le patient. Je m’approchai du lit où un homme d’âge mûr reposait assis contre de gros oreillers. Il était d’une terrible maigreur. Ses yeux mangeaient son visage émacié. Ses bras noueux pendaient le long de son corps, les veines affleurant sous la peau. Son regard perçant se posa immédiatement sur moi.
« - assieds-toi, je t’attendais, et je n’aime pas attendre… et encore moins aujourd’hui. »
Je pris place dans le fauteuil à côté du lit, ne pouvant le quitter des yeux. J’avais la gorge sèche et aucun son ne semblait vouloir sortir de ma bouche.
-- Je suis un homme malade... Voilà ce que je suis. Je ne me soigne pas, je ne me suis jamais soigné, même si je respecte la médecine. Mais j’ai horreur des médicaments et surtout des obligations et des engagements. Oui, c’est par goût de la liberté que je ne me soigne pas.

-- Vous …vous êtes malade ? articulai-je bêtement en bégayant légèrement.

-- Oui, et je vais mourir.

-- Mourir ? répétai-je, ahuri.

-- La science me donne quelques heures, et comme je te le disais j’ai confiance en la science.

-- Mais, mais… pourquoi suis-je ici, pourquoi la police m’a t-elle amené ici, que puis-je faire pour vous ?

-- Pour moi, rien. Je n’ai besoin de personne ! Jamais je n’ai eu besoin de personne, je suis libre, te dis-je. Et puis arrête de me vouvoyer bon sang. Tu ne sais pas qui je suis ? On m’avait dit que tu étais malin pourtant. Je vais finir par en douter, et cela me décevrait beaucoup.

-- Mais…

-- Et puis ne prends pas cet air stupide, et redresse-toi, on a de la fierté dans la famille. Car oui c’est bien de famille qu’il s’agit, car bien sûr je suis ton père.

A cet instant, il y a eu comme une déflagration dans mon crâne, comme si quelque part un court circuit avait eu lieu, je crois que j’ai crié ou me suis évanoui ou les deux je ne sais pas, l’infirmière était à mes côtés avec un verre d’eau.
-- « Ceux qui restent, on les plaint, on les console, mais ceux qui partent ? Cela m’a toujours semblé injuste. Le courage de ceux qui se regardent dans la glace un matin et décident de leur vie ... Le courage de regarder sa vie en face. Le courage de tout casser, de tout saccager par ... égoïsme ? ... Le courage de s'affronter. Au moins une fois dans sa vie. De s'affronter, soi-même. Voici pourquoi je t’ai fait venir. Aie ce courage comme je l’ai eu.

-- Courage ? Mais sais-tu ce que nous avons endurés depuis ton départ. Maman était désespérée, seule, abandonnée. », m’exclamai-je, des sanglots dans la voix.

-- « Ta mère est une femme intelligente, elle a compris.

-- Non, elle n’a pas compris ! Tu ne lui a pas laissé d’explication, elle t’a cru mort… tu nous a laissés seuls… » Ma voix était montée dans les aigus et je hurlai maintenant.

-- La majorité des hommes devenus adultes ont tué les restes de leur enfance, ont trahi leur vœu de jeunesse. Baudelaire considérait le droit de contredire comme une noble nécessité de l'homme bien né. Valéry posait, lui, comme condition d'existence de l'Esprit la possibilité de contradiction. Nous partagions ce point de vue ta mère et moi, notre amour était supérieur, spirituel et ne pouvait s’accommoder de la médiocrité du quotidien.

-- Crois-moi, laisse les sots à leur sottise, et ne confonds pas tout. Maman t’aimait et avait besoin de toi, et … moi aussi…Je suis tombé amoureux comme on attrape une maladie. Sans le vouloir, sans y croire, contre mon gré et sans pouvoir m'en défendre. Et parce que j’ai préféré faire souffrir ta mère une fois, plutôt qu'un peu toute sa vie, tu devrais m’en remercier, je lui ai redonné sa liberté. Nous n’étions plus maîtres de nos sentiments, trop fusionnels, trop impliqués émotionnellement, il fallait pratiquer une coupure nette, franche et définitive. On doit couper le bras d’un gangréné pour éviter sa mort. C’est radical, mais vital !

-- Vital ? Mais Maman en est morte ! Tu l’as tuée.

-- …

-- Tu nous as détruits ! Comprends-tu ?

-- Je ne savais pas.

-- Tu as gâché sa vie et la mienne aussi. Seul, j’ai été seul …

-- La solitude est un trésor.

-- Je n’en ai jamais voulu, je n’ai pas choisi.

-- On a toujours le choix. Ta mère a fait son choix, il me déçoit, mais je le respecte, et toi aussi tu dois le respecter. L’homme est libre… libre de ses choix.

-- Mais tu es monstrueux !

-- Le cœur de la femme est un labyrinthe de subtilités qui défie l’esprit. L’amour passionnel n’est pas compatible avec une relation comme le mariage qui n'est qu'une convention froide et prudente excluant d'emblée l'exaltation des sentiments. Plus j’y pense plus je pense que ta mère est admirable. Son geste est magnifique, digne d’une héroïne tragique.

-- C’est affreux, tu n’as provoqué que souffrance et tu en es satisfait. C’est injuste, cruel.

-- La justice, ça n'existe pas. Certains hommes se permettent de corriger leur femme. 
Alors qu'ils sont incapables d'écrire une lettre sans faute.

-- Tu parles, tu parles, de façon caustique, cynique, brillante certes, mais tu parles et tu ne vis pas.

-- Mais que vaut la vie si elle n’est pas idéale !

-- On s’accommode peut-être avec la perfection, on s'arrange, on a nos compromissions, nos petites lâchetés peut-être, mais on rit, on aime, on pleure… On ressent, on vit !

-- Mais tu te trahis ! Moi j’ai toujours vécu en concordance avec mes croyances, et au crépuscule de ma vie, je peux dire que je suis resté fidèle à moi-même.

-- Ce n'est pas l'âge qui fait ce que l’on est, mais l'expérience qui fait ce que l’on devient, c’est dans la confrontation à la vie, aux autres. On est ce que l’on naît, ajouté de ce que l’on reçoit et soustrait de ce que l’on donne !
…/…

-- « Tout va bien, » dit alors l’infirmière toujours de blanc vêtu. Et dont l’humeur s ‘était peu à peu adouci au fil de mes visites. « Vous pouvez partir. Vous pouvez partir, maintenant. »

-- Pourquoi dites-vous cela ? 
On a besoin d’une permission pour mourir ? J’ai vécu toute ma vie sans maître et sans devoir, ce n’est pas pour mourir en sollicitant.

-- Je ne veux pas qu'il meure. Je ne lui donne pas la permission, moi.

-- Je voulais dire que c’est bien, vous avez revu votre fils. Vous pouvez partir en paix avec vous même.

-- Paix ! » articulant avec difficulté maintenant, il rassembla toute l’énergie dont il était encore en possession. « Quelle offense à mon dogme, je ne dépends ni de mon fils, ni de personne pour être en accord avec moi–même, mais en paix, cela jamais, la vie ne peut s’entendre que comme un combat, et c’est la guerre que je me livre tous les jours. Et ce n’est pas aujourd’hui si prêt du but que je vais abdiquer ! »

-- Papa ! »
Le cri est sorti, nous avons été tous les deux surpris, venu de loin, de très très loin, du fin fond de mon enfance, d’une période insouciante, heureuse, en tout cas je le croyais. Prononcer ce mot me fit l’effet d’un électrochoc, une brusque plongée en arrière. Une bouffée de joie m’envahit, totalement incongrue en ce moment, où mon père luttait contre la mort.
-- Papa » répétai-je autant pour moi-même que pour lui. »Et je crus déceler une larme dans ses yeux à cet instant.

-- Lâche prise, arrête. Comprend que la vie est plus heureuse quand tu t’abandonnes, profite un peu, peu importe le temps qui te reste, quand on ne peut plus ajouter de jours ou même d’heures à la vie, il faut y ajouter de l’amour. Mais un amour véritable.

-- L’amour est toujours égocentrique et narcissique. On aime être aimé et non l’être lui-même. » il puisait ses dernières ressources dans son obstination intellectuelle.

-- Non, je parle d’un amour désintéressé et inconditionnel.

-- Il n’existe pas… , insista-t-il encore dans un souffle.

-- Et pourtant Papa je t’aime…

Son corps sembla comme se détendre tout d’un coup, les traits de son visage se lissèrent, il perdit toute sa crispation et ses rides disparurent. Il fut jeune à nouveau, comme dans mon souvenir d’enfant.

-- Je te pardonne, je n’approuve pas tes actes, mais je te pardonne. »

Je lui pris alors la main, et déjà je sentis que la vie commençait à le quitter, au moment où peut être elle aurait pu commencer.
Il n'avait été que source de souffrance. Mais je ne l'en adorais que plus à cause de cette éternelle stupidité qui nous pousse à nous accrocher à ceux qui nous font du mal. 
J’en hurle intérieurement de froid et de solitude. Je ne veux pas. Je veux le retenir. Je ne veux pas grandir…

Quentin

Concours de poésie : autoportraits et manifestes poétiques "générationnels"


http://tempoepoesie.blogspot.com

Abîme

Par-dessus les flots, j’irai au gré des marées,
Fouetté par les embruns, porté par les courants :
Inscrivant sur l’eau le tracé de mon passé.
Je m’en irai, dans le néant de l’océan.

Je ne pleurerai pas, ne pardonnai rien,
Mais je serais écume emportée au vent ;
Et je serai seul, bien seul, comme un orphelin,
Par le fond, attiré - comme par un amant.

Quentin

Abîmes



Par les flots bleus béant, j’irai par les courants,
Fouetté par les embruns, briser l’onde glacée ,
Songeur, j'aspirerai l’azur de l’océan.
J’inscrirai sur l’eau le tracé de mon passé.

Je ne pleurerai pas, ne pardonnai rien,
Mais je serais écume emportée au vent ;
Et je serai seul, bien seul, comme un orphelin,
Par le fond, envouté - comme par un amant.

Quentin





Sensation

Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l'herbe menue :
Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.

Je ne parlerai pas, je ne penserai rien,
Mais l'amour infini me montera dans l'âme ;
Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, heureux- comme avec une femme.

Arthur RIMBAUD

Des Espoirs "générationnels"...

"Ni rire ni pleurer, mais comprendre", Spinoza, L'Ethique

http://tempoedialectique.blogspot.com


AGON /POLEMOS - PATHOS - POESIS - ETHOS - POLIS

La lutte de Jacob avec l'Ange, fresque d'Eugène Delacroix, Eglise Saint-Sulpice, 1961

http://tempoeroman.blogspot.com


"Quand on n'espère pas, on ne rencontre jamais l'inespéré qui est inconnaissable et inaccessible"

Héraclite

"Tempo è galant'uomo
"

Figaro, III, 5, Beaumarchais, Le Mariage de Figaro

*****

http://tempoeroman.blogspot.com

http///tempoepoesie.blogspot.com

"C'est la contradiction qui donne la vie en littérature", Balzac

Bernard, n'incarne-t-il pas la figure du romancier ?

celle du futur romancier d'un "livre à venir" * ?

* expression de Maurice Blanchot, auteur du Livre à venir

parce que

"La jeunesse a contre elle la jeunesse"

Balzac, Illusions perdues

[Bernard, un romancier "en herbe", "en puissance" à l'image du collectif de "poètes" lycéens du roman "générationnel"]

"Pas de deux" : Bernard/Olivier

"Pas de deux" : Edouard/Bernard (agon)

"Pas de deux" : Edouard/Passavant (polemos)


Révisions EAF 2011 :

Le roman et ses personnages : visions de l'homme et du monde


Sujets de dissertation sur le roman : "la mise en perspective historique fonde l'année de 1ère" (BO nov. 2006)


« La vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie, la seule vie par conséquent réellement vécue, c'est la littérature ».

Marcel Proust


*****

POESIS

Autoportraits et manifestes "poétiques" *: "Le style, c'est l'homme-même", Buffon

* au sens étymologique de création

"L'art et la manière"*

* sous-titre de L'Augmentation de Georges Perec :

L'augmentation (incrementum) est aussi une figure de rhétorique, qui consiste à empiler des séries d'arguments pour emporter la conviction.



cf. Exercices de style de Raymond Queneau

http://tempoestyle.blogspot.com

Ces différents "concours" de diptyques "générationnels" sont destinés surtout à favoriser l'entrée en littérature des lycéens d'une classe de 1ère ES et l'inter-action entre différentes sensibilités artistiques : la mise en résonance de ces propositions d'élèves (soulignée par le jeu de correspondance des "pas de deux" des diptyques présentés au cours de l'année), devrait permettre à chacun de trouver son inspiration pour une écriture individuelle et collective à la fois, sa musique personnelle et les accords d'une partition collective, développer une puissance créative en "géométrie" et en "finesse" qui aide chacun à grandir.

"Ensemble, c'est tout"

Les poèmes "générationnels" : "concours" de poésie pour la construction du schéma actantiel à partir d'un groupe de poètes lycéens.

Le choix d'une esthétique "générationnelle" : "concours" de photos pour la mise en place du cadre-spatio-temporel d'une écriture (correspondance image et texte sous forme de diptyque)

Les pastiches d'incipit :

La Confession d'un enfant du siècl
e, Musset (1836) : David
Le Rouge et le Noir
, Stendhal (1830) : Claire
Le Capitaine Fracasse, Théophile Gautier (1863) : Roxane
Une Vie, Maupassant (1883) : Andréa
Bel-Ami, Maupassant (1885) : Evan, Danesh, Jean-François et Nicolas
L'Ecume des jours, Boris Vian (1947) : Adélaïde et Punn
L'Etranger
, Albert Camus : Ji-Woo
Enfance
, Nathalie Sarraute : Nejma
Le Ravissement de Lol V. Stein
, Marguerite Duras : Diane et Victoria-Sarah, David et Zacharie
La Promesse de l'aube
, Romain Gary : Raphaël
Au nom de tous les miens, Augustin

A suivre...

Propositions de quatrièmes de couverture en Atelier de Théâtre de 3ème (2009-2010) :


Texte de Zeynep (actuellement en 2de) : Dominos

Première mise en scène de ce texte proposée au cours de l'atelier de 3ème , 2009-2010

"On aligne les pièces, l'une derrière l'autre, elles ne se touchent pas, ne se connaissent pas. Un simple geste, un petit coup de pouce, et voilà que tout commence. La première vacille, perd l'équilibre, tombe, la deuxième l'imite, le reste suit. La chaîne ne s'arrête pas, les chutes se succèdent, les pièces se touchent, se rencontrent. On perd le cours des événements, plus de début, plus de fin, juste une suite interminable. Si on en retire une, on change l'avenir, chaque pièce est unique, mais existe pour compléter le jeu."


Quatrième de couverture de Léa (actuellement en 2de) :

"Elle était belle à l'image du jour qu'elle ne voyait pas; ce jour dont la lumière s'affaiblissait, tandis qu'elle demeurait plongée dans l'obscurité. Mes yeux crevaient l'horizon, ainsi les siens attendaient mes paroles pour s'en faire une vision. Ma petite sœur, immense d'esprit. Le Destin lui avait ôté la vue; après l'avoir regardé de haut, elle avait saisi la plume de l'espoir pour tracer les grandes lignes de sa vie. Je la poussais dans le puits sans fond de l'imagination;je m'étais chargée de lui offrir l'or d'un monde rose que je faisais sien... Elle, me donnait l'espoir de son regard."


http://tempoeromancollege.blogspot.com

La construction du roman "générationnel" d'un collectif de poètes lycéens

La construction romanesque et les rythmes de la narration


André Gide a conçu Les Faux-Monnayeurs suivant des modèles géométriques : l'entrelacement d'intrigues simultanées, la symétrie, l'ellipse avec double foyer (pôles de sympathie et/ou de sympathie), la mise en abyme, la multiplication de points de vue...

Ces procédés provoquent chez le lecteur une impression de foisonnement, d'omniscience, mais aussi de vertige, de scepticisme et de confusion avec une vérité qui, suivant Nietzsche qui a beaucoup , n'apparaitrait jamais sans ses voiles.

Contrairement à l'esthétique du roman réaliste, le culte de la fragmentation et le refus de la durée, la manie du retour en arrière qui brise la continuité du récit, relèvent de la composition musicale ainsi que le soulignent André Gide qui évoque dans le Journal des Faux-Monnayeurs César Franck et ses imbrications de "motifs d'andante et d'allegro" et le personnage d'Edouard reflet du romancier mis en abyme dans le roman qui se réfère à L'Art de la fugue de Bach pour composer son propre roman.

"C'est la contradiction qui donne la vie en littérature", Balzac

Les amis de Gide lui ont souvent reproché les contradictions de sa personnalité :

"Permettez-moi de vous dire, sans grossièreté, que vous êtes comme la lune... De quelque façon qu'on s'y prenne, on 'en voit jamais qu'un morceau, et le plus que l'on puisse embrasser d'un même coup d'oeil n'est jamais que la moitié de Gide, dont les deux pôles ne se trouvent jamais éclairés en même temps." Correspondance, Gide-Roger Martin du Gard

"C'est en écartelé que j'ai vécu", André Gide


http://tempoedes-espoirsgenerationnels.blogspot.com


"Chaque soir je me replonge, une demi-heure durant, dans le Kunst der Fugue. Rien de ce que j'en ai dit l'autre jour ne me paraît plus bien exact. Non, l'on ne sent plus là, souvent, ni sérénité ni beauté ; mais tourment d'esprit et volonté de plier des fomes, rigides comme des lois, et inhumainement inflexibles. C'est le triomphe de l'esprit sur le chiffre ; et, avant le triomphe, la lutte. Et, tout en se soumettant à la contrainte, tout ce qui se peut encore, à travers elle, en dépit d'elle, ou grâce à elle, de jeu, d'émotion, de tendresse, et, somme toute, d'harmonie", Journal d'André Gide, 7 décembre 1921.

"Je suis comme un musicien qui cherche à juxtaposer et imbriquer, à la manière de César Franck, un motif d'andante et un motif d'allegro" (JFM, 1919).


"Il n'y a pas, à proprement parler, un seul centre à ce livre, autour de quoi viennent converger mes efforts ; c'est autour de deux foyers, à la manière des ellipses, que ces efforts se polarisent. D'une part l'événement , le fait, la donnée extérieure; d'autre part, l'effort même du romancier pour faire un livre avec cela. Et c'est là le sujet principal, le centre nouveau qui désaxe le récit et l'entraîne vers l'imaginatif" (JFM, 1921)




Le roman d'un collectif de poètes lycéens Des espoirs générationnels suivra-t-il la voie de la fragmentation et de la composition musicale ouverte par le roman gidien ?

Une présentation du roman d'un poète : Un nid pour quoi faire d'Olivier Cadiot, pour illustrer l' esthétique romanesque contemporaine dont André Gide pourrait être l'un des précurseurs...

à suivre...




cf. L'art de la fugue dans Les Faux-Monnayeurs d'André Gide : une écriture protéiforme avec suites et variations (Caloub = "boucla")

http://tempoeroman.blogspot.com
Balzac, Rodin

"Il semble bien que, des quatre grands du roman français, Stendhal, Balzac, Flaubert et Proust, c'est Balzac aujourd'hui qui fait figure de délaissé par la critique"

Julien Gracq, En lisant en écrivant (p.21)


http:/:temporoman.blogspot.com

http://tempoepoesie.blogspot.com

MAKING OF du ROMAN GENERATIONNEL de la 2de 4

Le roman et ses personnages : visions de l'homme et du monde

PORTRAITS et AUTOPORTRAITS


Littérature et engagement : portraits à travers les âges et les genres







*****


Concours de photo pour le roman collectif "générationnel" de la 2de 4 : le lycéen et l'art dans sa ville
(le cadre spatio-temporel)


*****


Littérature et engagement : portraits à travers les âges et les genres


Le roman et ses personnages : visions de l'homme et du monde


Le Père Goriot de Balzac, un roman d'apprentissage du XIXème siècle

MAKING OF du ROMAN GENERATIONNEL de la 2de 4


Le roman et ses personnages : visions de l'homme et du monde


PORTRAITS et AUTOPORTRAITS


Littérature et engagement : portraits à travers les âges et les genres





"Il semble bien que, des quatre grands du roman français, Stendhal, Balzac, Flaubert et Proust, c'est Balzac aujourd'hui qui fait figure de délaissé par la critique"

Julien Gracq, En lisant en écrivant (p.21)


*****


Concours de photo pour le roman collectif "générationnel" de la 2de 4 : le lycéen et l'art dans sa ville
(le cadre spatio-temporel)



*****


Littérature et engagement : portraits à travers les âges et les genres


Le roman et ses personnages : visions de l'homme et du monde


Le Père Goriot de Balzac, un roman d'apprentissage du XIXème siècle



Où ces photos ont-elles été prises ?



"La lecture d'un ouvrage littéraire n'est pas seulement, d'un esprit dans un autre esprit, le transvasement d'un complexe organisé d'idées et d'images, ni le travail actif d'un sujet sur une collection de signes qu'il a à réanimer à sa manière de bout en bout, c'est aussi, tout au long d'une visite intégralement réglée, à l'itinéraire de laquelle il n'est nul moyen de changer une virgule, l'accueil au lecteur de quelqu'un : le concepteur et le constructeur, devenu le nu-propriétaire, qui vous faut du début à la fin les honneurs de son domaine, et de la compagnie duquel il n'est pas question de se libérer. Je suis pour ma part extrêmement sensible aux nuances de cet accueil, au point d'être gêné de bout en bout dans la visite d'une propriété même splendide, si je dois la faire en indésirable ou en indiscrète compagnie."

Julien Grac, En lisant en écrivant (p.168)




"Le style, c'est l'homme même"






*****

ORAL DE FRANCAIS de 2de 4 : du 31 mai au 4 juin

L'incipit : le premier paragraphe

Le portrait de Madame Vauquer : de "Cette pièce est dans tout son lustre" à "et fait pressentir les pensionnaires"

La tirade de Mme de Beauséant : de " -- Eh bien ! Monsieur de Rastignac" à " Nous autres femmes, nous avons nos batailles à livrer."

La fin du roman : à partir de "Les deux prêtres, l'enfant de choeur et le bedeau vinrent"


*****


LA FIN DE ROMAN

Qui l'a écrit ?

"En toute chose il faut considérer la fin"

La fin du Père Goriot de Balzac

Comment cette fin de roman invite-t-elle le jeure à réfléchir au sens de sa vie?

Quuels visions de l'homme et du monde cette fin de roman représente-t-elle ?




*****

HEROS ou PERSONNAGE ?

"Je me reconnais dans l'"hybris" (u je refuse de me reconnaître)

Les figures féminines

(l'art du portrait : Mme Vauquer, Mme de Beauséant...)

=> Victorine Taillefer (l'épouse de Ling)



Lucrèce ou Judith ?


à suivre...



Making of du roman collectif "générationnel" 2011 :

Http://tempoeroman.blogspot.com


Le roman et ses personnages : visions de l'homme et du monde

Programme des EAF : classes de 2de et de 1ère


Ouverture du concours de photos



1er diptyque : une photo et son analyse pour inscrire le roman dans son cadre spatio-temporel.

L'art et le lycéen dans sa ville : Paris

(dans son école, dans ses voyages...)


Texte et image : "hic et nunc"


Invention d'une description du cadre spatio-temporel du roman : choisir un lieu artistique (ou évocateur d'art pour vous). Cette description s'appuiera sur la présentation d'une photo et de son analyse sous la forme d'un diptyque qui défendra votre proposition d'une esthétique "générationnelle" pour le roman collectif.

Ce texte descriptif ne sera pas forcément le début du roman.


Le héros [et/ou] l'héroïne [et/ou] le collectif de personnages du roman, habite[nt] à Paris.

[Il / Elle / Ils ] sont lycéens (en 2de et/ou en 1ère).


[Il / Elle / Ils ] fréquentent des lieux artistiques, des bibliothèques et le CDI de leur école, ils lisent, écrivent, vont au théâtre et au cinéma (et/ou font du théâtre), écoutent de la musique, dansent, visitent des expositions, rencontrent des artistes et pratiquent au moins une langue étrangère et un sport, jouent d'un instrument de musique et/ou dessinent, peignent, font de la photo et/ou de la sculpture..., ils voyagent.


Ils aiment la littérature et les arts. Ils participent à un concours de poésie et à la rédaction d'un roman collectif "générationnel" avec leur professeur de français...


[Il / Elle / Ils ] fréquentent des lieux culturels et artistiques...



La ligne éditoriale du roman sera définie à partir des critères du roman d'apprentissage et de la recherche de valeurs en vue de la définition d'une éthique et d'une esthétique "générationnelles". Ce projet, qui se situe à la croisée des objets d'études préparés pour les EAF (l'argumentation, les mouvements littéraires et culturels européens, la poésie, le roman et le théâtre) s'inscrit dans le cadre d'une enquête sur la place du sujet dans l'histoire de la communication et des représentations suivant la thématique d'ensemble : Littérature et altérité : " l'autre, un sujet en question". Il engage une recherche sur les mouvements, périodes et courants culturels de l'Antiquité à l'Art contemporain (Intertextualité et singularité des textes littéraires) pour permettre de mieux situer les textes étudié dans l'histoire littéraire, d'autant que le travail d'invention de ses propres pages romanesques place dans la situation d'écriture du romancier, et de comprendre son engagement personnel dans l'histoire de l'esthétique et de l'éthique de son temps : "C'est l'époque qui lit à travers moi", Roger Planchon.


Révision et prolongement des cours de 2de et de 1ère sur les mouvements littéraires (cf. pastiches de descriptions romantiques et/ou réalistes, voire naturalistes, réalisés en classe de 2de).


Le projet de ce roman collectif "générationnel" s'orientera et se précisera au fil des propositions :

le choix du synopsis et du début de roman (4ème diptyque) s'appuiera sur les recherches préliminaires réalisées à partir des diptyques 1, 2 et 3.

Récapitulatif des étapes de ce projet de roman collectif "générationnel" :

Le roman et ses personnages : visions de l'homme et du monde

Programme des EAF : classes de 2de et de 1ère


Le cadre spatio-temporel : 1er diptyque ;

Le portrait du héros : de l'héroïne et/ou d'un collectif de personnages : 2ème diptyque ;

Le chapitre initiatique : 3ème diptyque ;

L'incipit et le synopsis : 4ème diptyque.


1er diptyque : une photo et son analyse pour inscrire le roman dans son cadre spatio-temporel ;

=> invention d'une description suivant une esthétique "générationnelle" : révision des cours de 2de et de 1ère sur les mouvements littéraires (cf. pastiches de descriptions romantiques et/ou réalistes, voire naturalistes, réalisés en classe de 2de);

<= Engager une recherche "générationnelle" sur les mouvements, périodes et courants culturels de l'Antiquité à l'art contemporain à partir d'une réflexion sur la place du sujet dans l'histoire des représentations suivant la thématique d'ensemble : " l'autre, un sujet en question" (Littérature et altérité).

Etude du cadre spatio-temporel : le théâtre, texte et représentation => l'analyse de la mise en scène : la scénographie.


2ème diptyque : un portrait du héros ou de l'héroïne et/ou d'un collectif de personnages (à partir d'une photo et/ou d'un tableau) ;

=> invention d'un chapitre sur le thème : qu'est-ce qu'une "belle personne" ?

<= Application du cours de 2de : héros ou personnage(s) ? ; l'argumentation (directe/indirecte) ; le schéma actantiel et les critères de l'éloge et du blâme ;

Mise en place du cours de 1ère : l'histoire du roman et de l'évolution des notions de sujet et de valeurs "héroïques" dans une esthétique de la dé-construction moderne, voire post-moderne (division, dérision, dégradation, distorsion, animalisation, réification, voire disparition...).

Révision du schéma actantiel dans le cadre de l'étude du théâtre à la rentrée de janvier 2011 : les personnages de théâtre et la mise en scène de l'acteur.


3ème diptyque : un dialogue initiatique et son analyse ;

<= invention d'un dialogue sur le thème : quelle(s) réussite(s) pour demain, ?

<= Application du cours de 2de : héros ou personnage(s) ? ; l'argumentation (directe/indirecte) ; l'énonciation ; le schéma actantiel et les critères de l'éloge et du blâme ;

Mise en place du cours de 1ère : choix d'une ligne éditoriale à partir des critères de références éthiques et esthétiques pour une vision de l'homme et du monde "générationnelle" ; intertextualité et singularité des textes : qu'est-ce que la littérature ? Pourquoi et comment écrire ? Qu'est-ce que "le style" ?

Présentation d'une anthologie poétique précédée d'une préface descriptive et justificative de son choix pour la définition d'une esthétique avant la mise en place d'un concours de poésie (texte et image).


4ème diptyque : proposition du premier chapitre et d'un synopsis de 25 à 30 chapitres

=> invention d'un incipit et composition du roman ;

<= révision des cours de 1ère et de 2de sur les qualités d'un incipit et sur la construction et le rythme de la narration (les schémas actantiel et narratif).


Les diptyques sélectionnés par le comité de lecture éditorial seront mis en ligne, de même que les chapitres de roman au fil de leur rédaction :Http://tempoeroman.blogspot.com


*****


"L'art ne reproduit pas le visible, il rend visible", Paul Klee


"L'essentiel est invisible pour les yeux"


"L'art n'est pas une question de technique, mais de vision", Marcel Proust, Le Temps retrouvé


*****


Quelle(s) réussite(s) pour demain, au nom de quelles valeurs ?


"Qu'est-ce qu'une "belle personne" ?



A suivre...

Le cadre spatio-temporel du roman "générationnel"


L'art et le lycéen dans sa ville : Paris



(dans son école, dans ses voyages...)



La scène du théâtre de l'Odéon avant
"La Journée Valère Novarina et la surprise du théâtre"
,
avant l'entrée en scène de Valère Novarina et de ses invités, puis des lycéens qui interprèteront ses textes pour ponctuer les échanges au cours de cette rencontre :

"La Journée Valère Novarina et la surprise du théâtre"

Lundi 17 janvier 2011

Une école, un théâtre, une rencontre :

" Des graines pour replanter la forêt spirituelle"

Philippe Jaccottet


http://tempoetheatre.blogspot.com



Ouverture du concours de photos :

1er diptyque : une photo et son analyse pour inscrire le roman dans son cadre spatio-temporel


L'art et le lycéen dans sa ville : Paris

(dans son école, dans ses voyages...)


Valère Novarina sur la scène de l'Odéon-Théâtre de l'Europe



La première réunion éditoriale devrait avoir lieu le mercredi après-midi à partir du mois de mars, pour décider d'une ligne éditoriale à partir des propositions des diptyques 1, 2 3 et 4, convenir d'un synopsis commun et engager la répartition de la rédaction des chapitres.

Communiquez vos diptyques par l'intermédiaire des représentants du Comité de lecture et de rédaction éditorial dont la liste est affichée dans le hall.

=> Exposition en février 2011


1er diptyque : une photo et son analyse pour inscrire le roman dans son cadre spatio-temporel

=> invention d'une description suivant une esthétique "générationnelle" : révision des cours de 2de et de 1ère sur les mouvements littéraires (cf. pastiches de descriptions romantiques et/ou réalistes, voire naturalistes, réalisés en classe de 2de);

<= Engager une recherche "générationnelle" sur les mouvements, périodes et courants culturels de l'Antiquité à l'art contemporain à partir d'une réflexion sur la place du sujet dans l'histoire des représentations suivant la thématique d'ensemble : " l'autre, un sujet en question" (Littérature et altérité).



*****


"L'art ne reproduit pas le visible, il rend visible", Paul Klee


*****



Récapitulatif des étapes de ce projet de roman collectif "générationnel" :

Programme des EAF : classes de 2de et de 1ère

Le roman et ses personnages : visions de l'homme et du monde


Le cadre spatio-temporel (1er diptyque)

Le portrait du héros / de l'héroïne et/ou des personnages "générationnels" (2ème diptyque)

Le chapitre initiatique (3ème diptyque)

L'incipit et le synopsis (4ème diptyque)


1er diptyque : une photo et son analyse pour inscrire le roman dans son cadre spatio-temporel ;

=> invention d'une description suivant une esthétique "générationnelle" : révision des cours de 2de et de 1ère sur les mouvements littéraires (cf. pastiches de descriptions romantiques et/ou réalistes, voire naturalistes, réalisés en classe de 2de);

<= Engager une recherche "générationnelle" sur les mouvements, périodes et courants culturels de l'Antiquité à l'art contemporain à partir d'une réflexion sur la place du sujet dans l'histoire des représentations suivant la thématique d'ensemble : " l'autre, un sujet en question" (Littérature et altérité).

Exposition en 1ère ES 1 : vendredi 7 et lundi 10 janvier 2011


2ème diptyque : un portrait du héros ou de l'héroïne et/ou d'un collectif de personnages (à partir d'une photo et/ou d'un tableau) ;

=> invention d'un chapitre sur le thème : qu'est-ce qu'une "belle personne" ?

<= Application du cours de 2de : héros ou personnage(s) ? ; l'argumentation (directe/indirecte) ; le schéma actantiel et les critères de l'éloge et du blâme ;

Mise en place du cours de 1ère : l'histoire du roman et de l'évolution des notions de sujet et de valeurs "héroïques" dans une esthétique de la dé-construction moderne, voire post-moderne (division, dérision, dégradation, distorsion, animalisation, réification, voire disparition...).

Révision du schéma actantiel à la rentrée de janvier 2011


3ème diptyque : un dialogue initiatique et son analyse ;

<= invention d'un dialogue sur le thème : quelle(s) réussite(s) pour demain, ?

<= Application du cours de 2de : héros ou personnage(s) ? ; l'argumentation (directe/indirecte) ; l'énonciation ; le schéma actantiel et les critères de l'éloge et du blâme ;

Mise en place du cours de 1ère : choix d'une ligne éditoriale à partir des critères de références éthiques et esthétiques pour une vision de l'homme et du monde "générationnelle" ; intertextualité et singularité des textes : qu'est-ce que la littérature ? Pourquoi et comment écrire ? Qu'est-ce que "le style" ?


4ème diptyque : proposition du premier chapitre et d'un synopsis de 25 à 30 chapitres

=> invention d'un incipit et composition du roman ;

<= révision des cours de 1ère et de 2de sur les qualités d'un incipit et sur la construction et le rythme de la narration (les schémas actantiel et narratif).


La première réunion éditoriale devrait avoir lieu le mercredi après-midi à partir du mois de mars, pour décider d'une ligne éditoriale à partir des propositions des diptyques 1, 2 3 et 4, convenir d'un synopsis commun et engager la répartition de la rédaction des chapitres.

Communiquez vos diptyques par l'intermédiaire des représentants du Comité de lecture et de rédaction éditorial 2011 : Ouverture du concours de photos : exposition en février 2011



Les diptyques sélectionnés par le comité de lecture éditorial seront mis en ligne en février dans le making of du roman, puis les chapitres du roman au fil de leur rédaction à la rentrée de mars 2011 sur : http://tempoeroman.blogspot.com


Enfin,


Concours de couvertures et de quatrièmes de couverture...


Une séance d'exposition et de signature avec les auteurs peut être envisagée en fin d'année...



"Le Voyageur Français, Le Pays des météores", Valère Novarina
collection de l’Art Brut de Lausanne, 1902.

in "L'Inquiétude rythmique" : exposition rétrospective

"Un temps, deux temps et la moitié d'un temps", Valère Novarina,

Dessins, peintures, palette graphique, Willy d’Huysser Gallery Bruxelles, 24 avril - 23 juin 1991


Dessins, peintures, palette graphique, Willy d’Huysser Gallery Bruxelles, 24 avril - 23 juin 1991

Melchisédech {JPEG}Prologue {JPEG}Parole donnée à des animaux {JPEG}Arraché à lui {JPEG}Un temps {JPEG}Un temps, deux temps {JPEG}Un temps, deux temps et la moitié d'un temps {JPEG}L'espace n'a pas lieu d'être {JPEG}

Le making of du roman collectif "générationnel"




Bonne année 2011 aux internautes "futurs" romanciers "générationnels" !


"L'essentiel est invisible pour les yeux"

Le roman et ses personnages : visions de l'homme et du monde

Programme des EAF : classes de 2de et de 1ère


"L'art n'est pas une question de technique, mais de vision", Marcel Proust, Le Temps retrouvé


La ligne éditoriale du roman sera définie à partir des critères du roman d'apprentissage et de la recherche de valeurs en vue de la définition d'une éthique et d'une esthétique "générationnelles" .

Ce projet, qui se situe à la croisée des objets d'études préparés pour les EAF (l'argumentation, les mouvements littéraires et culturels européens, la poésie, le roman et le théâtre) s'inscrit dans le cadre d'une enquête sur la place du sujet dans l'histoire de la communication et des représentations suivant la thématique d'ensemble : " l'autre, un sujet en question" (Littérature et altérité).


Quelle(s) réussite(s) pour demain, au nom de quelles valeurs ?


"Qu'est-ce qu'une "belle personne" ?



Le projet de ce roman collectif "générationnel" s'orientera et se précisera au fil des propositions : le choix du synopsis et du début de roman (4ème diptyque) s'appuiera sur les recherches préliminaires réalisées à partir des diptyques 1, 2 et 3


*****


Le héros [et/ou] l'héroïne [et/ou] le collectif de personnages du roman, habite[nt] à Paris.


[Il / Elle / Ils ] sont lycéens (en 2de et/ou en 1ère).


[Il / Elle / Ils ] fréquentent des lieux artistiques, des bibliothèques et le CDI de leur école, ils lisent, écrivent, vont au théâtre et au cinéma (et/ou font du théâtre), écoutent de la musique, ils dansent, visitent des expositions, rencontrent des artistes et pratiquent au moins un sport, jouent d'un instrument de musique et/ou dessinent, peignent, font de la photo et/ou de la sculpture..., ils voyagent. Ils aiment la littérature et les arts. Ils participent à un concours de poésie et à la rédaction d'un roman collectif "générationnel" avec leur professeur de français...


[Il / Elle / Ils ] fréquentent des lieux artistiques , [Il / Elle / Ils ] rencontrent d'autres jeunes, et des adultes...


Ils sont à la recherche de valeurs, de critères de références, de modèles, de repères, de guides...


Ils se posent des questions et s'ouvrent aux autres, à eux-mêmes et au monde qui les entoure.


Ils étudient, pensent, lisent, rêvent, écrivent, imaginent et songent à semer


" Des graines pour replanter la forêt spirituelle"

Philippe Jaccottet


pour contribuer à construire le monde d'aujourd'hui et de demain...


*****


"L'art ne reproduit pas le visible, il rend visible", Paul Klee



*****

La première réunion éditoriale devrait avoir lieu le mercredi après-midi à partir du mois de mars, pour décider d'une ligne éditoriale à partir des propositions des diptyques 1, 2 3 et 4, convenir d'un synopsis commun et engager la répartition de la rédaction des chapitres.


*****


Le cadre spatio-temporel du roman "générationnel"

Le cadre spatio-temporel du roman "générationnel" :


Ouverture du concours de photos :

L'art et le lycéen dans sa ville : Paris

(dans son école, dans ses voyages...)


1er diptyque : une photo et son analyse pour inscrire le roman dans son cadre spatio-temporel


Exposition en 1ère ES 1 : vendredi 7 et lundi 10 janvier 2011



1er diptyque : une photo et son analyse pour inscrire le roman dans son cadre spatio-temporel

=> invention d'une description suivant une esthétique "générationnelle" : révision des cours de 2de et de 1ère sur les mouvements littéraires (cf. pastiches de descriptions romantiques et/ou réalistes, voire naturalistes, réalisés en classe de 2de);

<= Engager une recherche "générationnelle" sur les mouvements, périodes et courants culturels de l'Antiquité à l'art contemporain à partir d'une réflexion sur la place du sujet dans l'histoire des représentations suivant la thématique d'ensemble : " l'autre, un sujet en question" (Littérature et altérité).



*****


"L'art ne reproduit pas le visible, il rend visible", Paul Klee

Making of du roman d'apprentissage "générationnel"

Le roman et ses personnages : visions de l'homme et du monde

Programme des EAF : classes de 2de et de 1ère


La ligne éditoriale du roman sera définie à partir des critères du roman d'apprentissage et d'une esthétique contemporaine pour une enquête "générationnelle" sur la place du sujet dans l'histoire des représentations suivant la thématique d'ensemble : " l'autre, un sujet en question" (Littérature et altérité).


Quelle(s) réussite(s) pour demain, suivant quelles valeurs ?


"Qu'est-ce qu'une "belle personne" ?

Le projet de ce roman collectif "générationnel" s'orientera et se précisera au fil des propositions : le choix du synopsis et du début de roman (4ème diptyque) s'appuiera sur les recherches préliminaires réalisées à partir des diptyques 1, 2 et 3.


*****


"Le transparent glacier des vols qui n'ont pas fui"


Qui l'a écrit ?



"Le diable c'est l'ennui", Peter Brook


Qui l'a dit ?



*****


Programme des EAF : classes de 2de et de 1ère



Le roman et ses personnages : visions de l'homme et du monde



"L'art n'est pas une question de technique, mais de vision",

Marcel Proust, Le Temps retrouvé


*****


"L'art ne reproduit pas le visible, il rend visible", Paul Klee


*****


"L'essentiel est invisible pour les yeux"


Qui l'a écrit ?


*****



=> Lire le texte de Rabelais : la description de l'abbaye de Thélème

"Fay ce que vouldras"


=> Lire La Princesse de Clèves de Madame de La Fayette

et Les Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos,

puis Les Choses de Georges Perec

Relire les romans d'apprentissage du XIXème siècle,

Les Faux-Monnayeurs d'André Gide (test de lecture à suivre...)

Le Ravissement de Lol V Stein de Marguerite Duras

et les contes , les fables, les récits épiques, les tragédies...

http://tempoemythe.blogspot.com



*****



"Sans clefs, la grande armoire " ?

Rimbaud, "Les étrennes des orphelins", Poésies, 1870



"O Saisons , ô Châteaux !

Quelle âme est sans défauts ?"

"Honte", Poésies, Rimbaud, 1872


Poésie* : du grec "poiêsis" : création


[art du langage, visant à exprimer ou à suggérer quelque chose par le rythme, l'harmonie et l'image ]


"Le style, c'est l'homme même", Buffon


http://tempoepoesie.blogspot.com

http://tempoestyle.blogspot.com


"Amant alternae Camenae", Virgile


*****


Propositions de quatrièmes de couverture en Atelier de Théâtre de 3ème (2009-2010) :


Texte de Zeynep (actuellement en 2de) : Dominos


Première mise en scène de ce texte proposée au cours de l'atelier de 3ème , 2009-2010


"On aligne les pièces, l'une derrière l'autre, elles ne se touchent pas, ne se connaissent pas. Un simple geste, un petit coup de pouce, et voilà que tout commence. La première vacille, perd l'équilibre, tombe, la deuxième l'imite, le reste suit. La chaîne ne s'arrête pas, les chutes se succèdent, les pièces se touchent, se rencontrent. On perd le cours des événements, plus de début, plus de fin, juste une suite interminable. Si on en retire une, on change l'avenir, chaque pièce est unique, mais existe pour compléter le jeu."


Quatrième de couverture de Léa (actuellement en 2de) :

"Elle était belle à l'image du jour qu'elle ne voyait pas; ce jour dont la lumière s'affaiblissait, tandis qu'elle demeurait plongée dans l'obscurité. Mes yeux crevaient l'horizon, ainsi les siens attendaient mes paroles pour s'en faire une vision. Ma petite sœur, immense d'esprit. Le Destin lui avait ôté la vue; après l'avoir regardé de haut, elle avait saisi la plume de l'espoir pour tracer les grandes lignes de sa vie. Je la poussais dans le puits sans fond de l'imagination;je m'étais chargée de lui offrir l'or d'un monde rose que je faisais sien... Elle, me donnait l'espoir de son regard."



"On ne pense que par image, si tu veux être philosophe, écris des romans",

Albert Camus

http://tempoemythe.blogspot.com

http://tempoepoesie.blogspot.com

http://tempoestyle.blogspot.com

*****





"Le diable c'est l'ennui", Peter Brook