Concours de poésie : suite

REVERIE


Oh! Laissez moi ! L’Aube ou les arbres pleurent de fines larmes

C’est l’heure ou la nuit dépose enfin les armes

L’heure ou la lune s’efface en un lointain croissant

La peine laisse place au jour, et les gens

Tournent comme les feuilles d’un automne naissant

Et le désastre est dans mon cœur saisissant


Le silence, s’écoule, monotone, le jour est là

Mais la nuit en mon cœur malgré le jour résonne

C’est un tambour de feu de sang et de larmes

Un chaos intime pour lequel nul gendarme

Ne peut intervenir pour faire fuir le malin

Et seul en ma demeure je souffre et ne suis qu’un


Tu me diras ma peine pourquoi tu m’aimes tant

Pourquoi de tous les hommes je suis ton prétendant

Le plus chéri de tous, moi qui suis ton élu

Pourquoi n’ai je pas le droit d’être un peu ému

Par un jour qui se lève, une feuille qui tournoie

Un automne de rêve, un sourire un émoi