REVERIE
Oh! Laissez moi ! L’Aube ou les arbres pleurent de fines larmes
C’est l’heure ou la nuit dépose enfin les armes
L’heure ou la lune s’efface en un lointain croissant
La peine laisse place au jour, et les gens
Tournent comme les feuilles d’un automne naissant
Et le désastre est dans mon cœur saisissant
Le silence, s’écoule, monotone, le jour est là
Mais la nuit en mon cœur malgré le jour résonne
C’est un tambour de feu de sang et de larmes
Un chaos intime pour lequel nul gendarme
Ne peut intervenir pour faire fuir le malin
Et seul en ma demeure je souffre et ne suis qu’un
Tu me diras ma peine pourquoi tu m’aimes tant
Pourquoi de tous les hommes je suis ton prétendant
Le plus chéri de tous, moi qui suis ton élu
Pourquoi n’ai je pas le droit d’être un peu ému
Par un jour qui se lève, une feuille qui tournoie
Un automne de rêve, un sourire un émoi